« Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. à mes yeux médusés d'enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une mœme lumière sacrée, un mœme art de vivre mais aussi de mourir, une mœme grandeur, une mœme allure, mœme dans les pires turpitudes.La France coulait dans mes veines, emplissait l'air que je respirais ; je n'imaginais pas œtre la dernière génération à grandir ainsi.Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n'a laissé que des ruines. Il n'y a pas d'origine de la France, puisque la France n'existe pas, puisqu'il n'y a plus d'origine à rien. On veut défaire par l'histoire ce qui a été fait par l'Histoire : la France. L'Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L'Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l'histoire des Français ou l'histoire du monde. Tout sauf l'Histoire de France.Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour œtre arrachées. Elle s'est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu'à aujourd'hui. Les mœmes causes produisent les mœmes effets. Les mœmes lois s'imposent au-delà des générations.L'Histoire se venge. »Après le phénoménal best-seller Le Suicide français, éric Zemmour se livre avec force et sans tabou à une analyse de l'identité française en réhabilitant ses fondations.