Septembre 1944. Angoulême libérée connaît les heures sombres de l’Epuration avant de retrouver sa quiétude d’antan. Abigaël vient d’épouser Maxence Vermont, le jeune notaire qui l’aime au point d’accepter d’élever l’enfant qu’elle porte. La jeune fille commence une nouvelle existence. Mais cette dernière ne prend pas le tour attendu. En effet, Abigaël fait une fausse couche et la vie conjugale avec Maxence est loin d’être idyllique. Abigaël est encore hantée par le souvenir de son amour perdu, Adrien. Et tandis que la jolie Messagère des anges œuvre toujours auprès des âmes errantes qu’elle rencontre, notamment en libérant deux enfants de l’emprise d’un parent maléfique, le décès de sa grand-mère Edmée de Martignac soulève un nouveau voile sur le secret de ses origines. Son grand-père, encore en vie, ignorerait son existence. La joie des retrouvailles en famille est cependant ternie par l’absence de Cécile, que Maxence a éloigné d’Abigaël par jalousie en la plaçant chez une vague cousine éloignée de la petite. Abigaël découvre bientôt l’antisémitisme et la cupidité de cette dernière et parvient à retrouver Cécile qui s’était enfuie de la métairie où elle était retenue. Maxence lui-même est accablé par les conditions de vie que ces Thénardier avaient réservé à l’enfant. Les tensions dans son couple apaisées, Abigaël s’apprête à fêter Noël en famille, quand le soir du Réveillon, elle fait une rencontre bouleversante… Adrien se tient devant elle. Abigaël sait qu’elle l’aime et n’aimera jamais que lui et que de sérieux problèmes vont se poser.
